| MBA Paris | Réussir un oral |
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Quel que soit le type d’entretien à passer, pour mettre toutes les chances de votre côté, vous devez savoir à quoi vous attendre. N’arrivez surtout pas les mains dans les poches, un entretien oral ne s’improvise pas. Timidité, manque d’assurance, pertes de mémoire : beaucoup redoutent les épreuve orales d’un examen. Et cependant, il existe aujourd’hui des moyens fiables pour gérer son stress et s'habituer à l’expression publique. Conseil n°1 : s’entraîner à parler en public Le but d’un oral est de fixer l’attention d’un auditoire. Mais nul ne saurait convaincre s’il n’est convaincu lui-même par ce qu’il énonce ! C’est pourquoi il est conseillé de tester l’impact de sa lecture sur ses proches. Il faut également travailler la forme : prendre le soin de gérer le débit de sa voix, restez calme et posé, maîtriser son élocution et ses inflexions, maintenir une voix audible pour tous. Conseil n°2 : structurer ses idées Convaincre un jury ne peut s’envisager sans structurer ses idées. Une solution : les organiser en parties et sous-parties et remémorer son plan au jury en jalonnant son discours de phrases de transition. Il vaut mieux éviter les plans en trois parties ; le temps dévolu lors de l’épreuve orale est souvent court, et mieux vaut construire correctement deux parties plutôt qu’en présenter trois déséquilibrées. Conseil n°3 : maîtriser sa gestuelle Lors d'un oral, les candidats utilisent parfois un rétroprojecteur ou un vidéoprojecteur. Optimiser sa prestation signifie donc :
Si l'on est assis, face à l’examinateur, il faut veiller à :
Pour agrémenter son discours, user de gestes posés que l'on travaille en observant le positionnement des mains des femmes et hommes politiques lors d’interviews télévisées est un plus. Les gestes sont modérés : les mains s’ouvrent parfois en direction du journaliste, et donc du public, pour convaincre ; elles se posent calmement sur la table lors des phases de réflexion ou d’écoute. Conseil n°4 : se rassurer en préparant des phrases types Pour mieux passer le cap des trois premières minutes, préparer des phrases types facilement utilisables dans n’importe quel contexte facilite la chose. Conclure sa démonstration est nécessaire : ayant posé une problématique en introduction, il s’agit ensuite d’y répondre en conclusion, et les phrases "bateau" peuvent aider. Conseil n°5 : ne pas craindre l'examinateur Le principal blocage à l’oral provient souvent de la fausse image que l'on se fait de l’examinateur. Il ne s’agit ni d’un juge féroce, ni d’un ennemi, mais d’une personne formée pour évaluer des connaissances à un moment précis. Conseil n°6 : Travailler ses points faibles Pour ceux qui rougissent aisément, es laboratoires de cosmétique proposent des poudres vertes "anti-rougeurs". En cas de tentative de déstabilisation, il ne faut pas tomber dans le piège. Poursuivre tranquillement son exposé en prenant soin de regarder le jury et non son stylo est la meilleure parade.
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Matières importantesPsychosociologie des organisations
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